Village de Phúc Sen

Petite balade sans histoire dans un village entre le rustique et le moderne. Les maisons sont toutes de même style : bois en charpente et sur les façades, torchis sur les côtés, presque toutes orientées dans le même sens. Câbles pour l’électricité et voies aménagées sous lesquelles circulent les eaux usées.

Les forgeronnies sont toutes dans un semi-extérieur. Souvent protégées des intempéries, mais ouvertes au vent. Détail qui me turlupine, elles restent bien dans les parcelles des habitations et n’empiètent pas sur les ruelles. Pas de trottoir, on circule sans entrave. Peut-être pour faciliter l’arrivée des pompiers en cas d’incendie ?
Les travaux sont bien visibles, mais il faut entrer dans les propriétés. Ce sont des hommes qui battent le fer chaud et continuent de travailler tout en répondant aux question du guide et à nos salutations. C’est physique et épuisant. Un seul marteau-pilon vu, c’est au marteau la plupart du temps. Ce qui m’étonne aussi, c’est qu’il ne semble pas y avoir d’inventivité : tout le monde fait le même modèle, copié depuis une forme d’origine chinoise. Je suppose que c’est pour éviter la concurrence entre villageois ou que c’est le type de hache majoritairement demandée. Sur leur site internet, d’autres modèles sont aussi proposés. Pas de boutique sur place, l’office du tourisme local semble désert. Et j’ai investi il y longtemps dans du tranchant WMF.

La population de ce village est de l’ethnie Nùng, proche des Tày.

Office de tourisme local

Pilotis et bois. Bois en façade et torchis sur les côtés.
On fabrique à partir de ces lames de métal
On chauffe.
On refroidie.

Sa production
Sa signature

Marmite au dessus du feu, on fait cuire la tambouille, tant qu’à faire.

On aiguise.
Toujours le même modèle de couteau, copié sur un original chinois.

Religieux (bâtons d’encens)