Tombe Cơ Thánh

Fermée ! L’accès autrefois facile devant la porte a été empêché par une extension du paravent. L’intérieur est végétalisé. Plus vraiment d’intérêt.

Cela dit, le muret est franchissable à un endroit, et un morceau de bois derrière permet de ne pas sauter. Mais ce n’est pas à mon âge que je vais me mettre à faire de l’urbex (pour les amateurs, il y a ici et tout proche, l’ancien lac-parc d’attraction Thuỷ Tiên).

Abrite Nguyễn Phúc Hưng, le père de Gia Long, mais cet homme n’a ni été seigneur ni empereur. C’est un prince qui devait devenir seigneur, mais les intrigues de cour l’en ont empêché. Règle numéro 1, ce n’est pas forcément le premier fils qui succède au père.

Par la suite, la révolte des Tây Sơn est arrivée à peu près au même moment que la révolution française. Outre l’unification du pays et l’adoption d’une écriture plus facile que les caractères chinois (être lettré et mandarin demandait énormément de travail et de mémoire), les révolutionnaires ont méthodiquement saccagé les tombes des seigneurs (un air de déjà vu, comme à la cathédrale Saint Denis). Donc pas de dépouilles de Nguyễn dans les tombes seigneuriales, sauf pour une. Lorsque Gia Long a reconquis le pouvoir, il a fait faire les statues en bois, qui se trouvent maintenant dans les tombes.
L’histoire raconte qu’un paysan a sauvé la tête/crâne de Hưng en l’enterrant quelque part, pour le redonner ensuite à Gia Long. Ben oui, c’est la tête d’Henry IV locale !

Il reste du temps, mais je pense avoir eu mon quota pour ce voyage. Je demande au chauffeur de rentrer à l’hôtel, la chaleur est forte, la sieste est nécessaire et impérieuse.

Fermé !
Aménagé et modernisé
Le paravent-mur empêche de distinguer, on aperçoit subrepticement la porte jaune.