Road Trip to Huế

Bravo pour la ponctualité du chauffeur. Pile à l’heure indiquée. L’on sort d’un Hội An ensoleillé et l’on prend la voie longeant la plage pour Đà Nẵng. Second passage devant la montagne de marbre, sa pagode au loin, et les différents magasins de statues. Nombreux chantiers, déjà de nombreux hôtels qui semblent être de luxe, golf, casino…

Statue de Lady Buddha au loin sur une montagne-péninsule, mais je n’ai pas correctement pris la photo.

L’on passe sur le pont dont les parties aériennes forment un dragon doré. On traverse la ville moderne, puis plus ancienne, pour arriver dans la baie.

Au loin le col des nuages (Dèo Hai Vân), avec les nuages en prime. Spectaculaire. En fait, un bras de la cordillère annamitique plonge direction plein est dans la Mer de l’Est. Certaines montagnes dépassent encore de la surface de la mer, donnant des iles ou les péninsules. Ce que la pluie et fleuves arrache aux montagnes, ce que la mer apporte en sédiments, se retrouve à créer plaines, plages, et péninsules.
Le gros de ces montagnes sépare le pays en nord/sud. Avec deux climats bien différents.

Vertige et peur, je ne suis jamais à l’aise dans un véhicule en montagne. Même à pied, c’est dur. Pas tranquille, mais le trajet était absolument à faire. J’ai eu ma dose d’adrénaline. Et ce n’est pas les petits autels au bord de la route, en mémoire des tués par accident, qui m’ont rassuré. Heureusement, le chauffeur est dans son élément et pourrait conduire les yeux fermés.
L’on a croisé sur la route quelques hondas, beaucoup de gros 4×4 transportant des touristes, quelques bus, et un certains nombre de camions citernes (le fuel ne doit pas transiter par le tunnel, trop dangereux).

Retour sur la plaine, ou l’on ne sait pas si ce sont des lagunes, des baies, des lacs. Le réseau fluvial et maritime s’entremêle pour donner quelque chose d’unique.

Arrivé à bon port à l’hôtel, en franchissant le cours d’eau An Cựu au niveau du marché.
Mon nom a encore fait tilter, la réceptionniste me demandant si mon père ou ma mère n’étaient pas vietnamien(ne). Ce nom est « local », visiblement.
La taille de la chambre est plus raisonnable qu’à Hội An. Pour 3 nuits. Le wifi dans la chambre est très rapide et stable, ça promet de nombreuses photos sur le blog tout en profitant de temps libre.

La plage de Hội An, accessible en taxi ou en louant un vélo.

On repasse devant la montagne de marbre.
Avec les magasins de statues votives
Plage continue, avec pléthore d’hôtels, centres de vacances et de loisirs.
Đà Nẵng, et son pont en forme de dragon.
Tête
D’autres ponts, vue vers le nord
Ville neuve/moderne
Vue sur la baie, avec ses bateaux ronds.
La baie, entre deux montagnes.
Le col des nuages a bien des nuages.
Tunnel ou pas ?
Pas tunnel !
Ça commence à grimper, vue sur la baie de Da Nang.

Affleurements, on dirait du granit jeune

Bervédère, certains courageux vont s’y faire prendre en photo.
Mais pas ma pomme.
Le col est en vue, avec les ruines.

Ce col mérite son nom : sud Da Nang à gauche, nord Hué à droite
Du médiéval
Du plus récent
De l’intemporel

Mon chauffeur.
Première vue de la mer, à la descente du col.

Péage !

Les hondas se concentrent, on est bien arrivé.
Vue sur chambre
Vue sur pièce d’eau
Ça a l’air assez simple, en fait
L’idée ne me traversera jamais l’esprit.