Village de Đường Lâm

Rendez-vous 9h dans le lobby de l’hôtel. Même chauffeur qu’hier, avec 4×4 « fortuner », et nouvelle guide qui parle un français parfait.

En route pour un village proche de la capitale. Les hondas sont inexistantes sur l’autoroute qui part vers l’ouest. Voyage calme, et l’on bifurque vers le nord, pour rattraper le fleuve rouge (sans l’atteindre).

La visite commence par le marché « crapaud » (en rapport avec la position accroupie des vendeuses), puis la pagode très ancienne. Magnifique. Et ensuite la maison communale, qui fait partie de l’histoire du pays. Lieu de libération du joug chinois. Le décor intérieur comme extérieur est superbe. Je glisse un billet dans les urnes qui me plaisent (génie du bien, autel des ancêtres).

Les murs sont construits avec du parpaing local, qui une fois séché au soleil, devient une pierre isolante très dure.

Le village ne livre pas directement ses secrets. Il faut un guide, et la permission des habitants pour visiter leurs maisons. Du coup, l’on croise un petit nombre de visites guidées, avec des français dont j’aurais bien aimé ne pas entendre leurs commentaires. Je prends en photo la guide, devant l’une de ces anciennes bâtisses. Et nous déjeunons dans une autre, avec une décoration magnifique. Des jarres occupent une bonne place dans le jardin intérieur, l’on y fabrique la sauce soja.

L’on déjeune « chez l’habitant », mais en fait, la nourriture et service sont payés via le tour opérateur. Techniquement, c’est bien dans sa maison. Mais cela a plus l’air d’un restaurant tranquille. Les boissons sont en supplément (donc quelques billets à préparer à la fin du déjeuner).

J’ai essayé quelques mots en vietnamien avec la guide, du coup, l’habitante-restauratrice m’a parlé directement en vietnamien. Heureusement, ils ont un accent que je qualifierais d’académique, c’est celui qu’on entend dans les tutoriels. Donc j’ai pu repérer certains mots et pu essayer de répondre.
Ici, on dit « tạm biệt » plutôt que « chào ».

Au téléphone prêté par la guide, j’ai pu avoir l’explication du pataquès d’avant train Huế – Hà Nội : la guide de Huế m’a dit à un moment que le rendez-vous était à 16h, mais je n’ai pas compris ou pas fait attention. Du coup, j’étais parti sur l’horaire de mon carnet de voyage à 15h30.
Les heures de rendez-vous ne correspondent malheureusement pas au plan fourni. Et l’agence locale ne semble pas être roll-in-asia, mais une autre dont j’ai oublié le nom. Le plan est cependant suivi à la lettre, il faut faire chaque fois bien se mettre d’accord (confirmer et reconfirmer) les heures de rendez-vous.

Véhicule similaire à celui dans lequel je me trouve.
Autoroute dégagée, ça change du trafic urbain.
Arrivée au village, avec le marché local « crapaud » (vu la manière dont les vendeuses sont accroupies)
Fruits du jacquier.
Pagode, magnifique avec ses dragons, et bien sûr les fleurs de lotus.
Dame qui a introduit la culture de la canne à sucre.

Les sculptures sont très anciennes et magnifiques
Livres de prière ; chinois en haut, vietnamien en dessous.
Parpaing local, en fabrication près du marché.
Maison commune, un bijou conservé dans son jus

Là aussi, du très ancien

Symbole longévité sous les tuiles du toit.
Détail de la porte
Porte, avec semble-t-il, des licornes en haut.
Fond du puits.
1933
La guide, devant une maison typique, conservée dans son jus, et habitée.
Jardin intérieur d’une autre maison

La sauce de soja est en cours de fabrication dans les jarres du jardin.
Longévité, en paravent de la salle de déjeuner.