Tombeau de Minh Mạng

Retour dans le 4×4 après la pause déjeuner, le trajet est plus long que le laisse penser la carte internet. Et pas du tout plat.

Dès que la Rivière des Parfums bifurque au sud, ce sont des collines. Là, les empereurs et les seigneurs se font enterrer de part et d’autre de la Rivière. Dans des tombeaux-palais pour les deux que je vais visiter. Eunuques et concubines y vivent avant et après la mort de l’empereur, pour entretenir les lieux.

Minh Mạng a vu grand, et grandiose. C’est magnifique et majestueux. La guerre n’est pas arrivé là, tout est plus ou moins conservé. Seule la nature a ses droits ici, et l’on voit quelques fissures discrètes, ou briques/pierres tombées.

La visite se fait d’est en ouest. L’ouest pour soleil couchant. Le décor a été planifié par les géomanciens et décidé au final par l’empereur. Il devait y vivre ses derniers jours, le tombeau étant une réplique du palais, mais sa mort hâtive l’en a empêché.

Pont sur la Rivière des Parfums. Vue vers le sud, l’amont.
Pont sur la Rivière des Parfums. Vue vers le nord, l’aval.
On est encore à l’extérieur de l’enceinte, la porte des mandarins est droit devant.
Mandarins, chevaux et éléphants gardiens.
Porte principale, condamnée, seul l’empereur (mort ou pas) pouvant la franchir.

Stèle épitaphe de la vie de l’empereur, écrite par son fiston. Par endroit, des vandales ont gravé leur propres mots.

Chaque zone a sa signification et son nom.

Fin du chemin.
« J’y étais »
La nature ronge le piédestal en brique.