Ville étape avec un certain nombre d’hôtels. Ville de visite aussi, mais l’agenda ne le permets que si l’on arrive tôt ou que le départ soit tardif. Un petit temple au milieu de la rizière, que j’ai raté à la nuit tombante. Et un ancien fortin d’origine française sur une hauteur calcaire très « proche » de mon hôtel (Đồng Cao = cao signifiant « haut »). Pas sur le programme, je voulais y grimper seul pour le belvédère et les vieux murs, mais l’heure tardive d’arrivée m’aurait descendre dans la nuit. Très peu prudent. Et comme je ne suis pas du matin… Les nuages sont bas aussi, les photos qu’on trouve sur internet sont plus belles que celles que j’aurais pu prendre.

Le petit village est devenu une petite ville avec l’arrivée des français, elle se développe avec l’activité touristique et sert de point de rencontre pour les différents marchands locaux. Avec les montagnes, les marchés sont bien sûr un lieu d’échange de denrées, mais aussi un lieu de socialisation, plus si affinités. Les jeunes des ethnies peuvent y séduire, danser, se divertir, jouer de la musique… Je ne verrai pas ça, et c’est peut-être tant mieux, cela aurait été un peu intrusif. Le nouveau marché ferme, la journée étant finie. Les étals sont vides et les gens repartent dans leurs maisons.

Il y a nouvelle ville, selon l’axe routier. Et l’ancienne ville, collée au bas de la falaise. Là, les maisons ont pu conserver l’ancienne architecture semi-chinoise. L’ancien marché a été converti en place avec cafés. Les bâtiments autour ont un style chinois (on se croirait un peu à Hội An) et sont spécialisés dans le tourisme : restaurants (dont un où je dînerai et petit-déjeunerai) et boutiques de souvenirs.