La voiture ne doit être interdite de presqu’île, je ne vois que ça. La traversée ce matin s’est fait dans la périphérie, et là, on arrive par la partie est, où se trouvait l’ancienne piste d’avion des colons français. L’hôtel est assez excentré, loin du coeur de ville. En fait, juste derrière l’hôpital sud. Au début de la fameuse route QL4A, ancienne route « coloniale » RC4.
Donc 1 Km environ pour aller en presqu’île. Arrivés tard, la nuit commence à tomber et j’aimerais trouver une gargote où dîner, mais les échoppes ici ferment et ne sont pas vraiment dédiées à mes besoins (beaucoup trop de coiffeurs !). Je poursuis donc plus au nord, passant devant les restes du fort français (maintenant propriété de l’armée vietnamienne) au début de la presqu’île. J’arrive ensuite dans des rues larges, certaines avec hauts immeubles et commerces plus importants. Le quadrillage de rues est typiquement occidental, mais il ne reste plus rien des bâtiments français. Je passe devant le grand marché « vert » en courte de fermeture, puis essaye le centre où je trouve la grande place et la statue de l’Oncle Ho. Toujours pas de restaurant. Retour vers le marché que je tente de traverser, les vendeuses (dont je salue certaines) plient bagage. Derrière, sur les quais, le service de nettoyage exécute sa corvée.
Je m’arrête finalement vers la grande rue Est par où je suis arrivé en presqu’île, avec un Miến Gà sur le trottoir et un yaourt noix de coco ressemblant à un Chè dans un bar plus occidental.
Le retour vers l’hôtel se fait sous quelques gouttes de pluie, je crains pour mes bidules qui n’ont pas été étanchéifiés, mais cela ira. C’est nuit et les gens ici se couchent très tôt.