Avec en passant une petite étape pour attrape-touristes. Il faut bien que le business tourne. Le magasin fait la démonstration de laquage, une employée s’exprimant en français me fait le speach bien rôdé devant des acteurs-démonstrateurs. J’achèterai quelque chose par politesse, un joli petit plateau en guise de cadeau à qui le voudra. Le guide se prénomme Long et a de la famille qui travaille dans la laque. Métier assez dur, car répétitif, minutieux et abrutissant. Les adaptations de Klimt en tableaux laqués sont assez réussies.
Sinon, peu de choses à dire sur le Musée des Beaux-Arts. Le rez-de-chaussée comporte de belles sculptures historiques, dont les bronzes dongsonniens avec ce fascinant motif en étoile.
Les premier et second étages sont dédiés aux peintures et laques rouges. Quelques bonnes trouvailles et petites choses magnifiques (prises en photo ci-dessous), mais la grand majorité se rapporte à la guerre. On aimerait des toiles sans carabine ni mine ni char. On n’est pas encore sorti de la période Art de Propagande, cela viendra un jour.
Le bâtiment faisait office d’internat pour les étudiants des beaux-art et d’architecture. Le style est franco-indochinois. Salles à l’abri de la lumière et corridors faisant office de sas à température. Les portes sont étroites et mes épaules larges, ça cogne pas mal.