Musée à Trà Kiệu

Déjeuner avalé, mais je reste sur ma faim niveau culture. J’interroge le guide à propos de Trà Kiệu, lieu où se trouve l’ancienne capitale Simhapura. C’est sur le chemin.

Sur internet, il n’y a presque rien à voir, à part quelques morceaux de muraille médiévale. Dans la voiture, on me montre un parc fermé. Tant pis.

La voiture fait demi-tour, il y a un petit musée. Fermé. Mais le gardien est là et nous ouvre. Une exposition à l’étage, la facture muséale date des années bolchéviques. Et apparemment jamais visité. Le gardien dit que c’est ouvert du lundi au vendredi, et qu’il vient faire le ménage le week-end, mais visiblement, c’est uniquement dans la pièce du bas où il prend ses aises. Au premier étage, des objets quelconques à très intéressants, dont des gros cercueils en poterie, et aussi un sol jonché de morceaux de peinture décollé du plafond. En supplément, poussière et toiles d’araignée.

J’essaye de garder mon calme et de penser à l’orientale. Pour raconter des bons mensonges en Europe, il faut avoir une candeur angélique, un casier vierge, et surtout être en accord avec les apparences. Ici, ça passe même quand ça colle pas.

Pas de billetterie, je donne quand même un pourboire au gardien.

Retour à l’hôtel. Guide et chauffeur seront à l’heure pour regarder le match (et moi pour écrire).

Tigres et Dragons