La flottille de bateaux vient chercher les passagers dans une structure rappelant une gare. Assez efficace, et personne ne se mouille. Tout est couvert, même les navires.
On parle de jonques, elle sont bien en bois, mais il ne faut pas chercher l’image ancienne des navires de l’extrême orient avec voile. Tout le confort est là, même des toilettes dignes d’un hôtel 1 étoile. Et on mange à table.
Certains bateaux peuvent être des hôtels, mais je n’ai pas voulu cette option. Du coup, surprise, je me retrouve seul touriste dans une jonque, avec la guide et 4 membres d’équipage (serveuse, capitaine, mousse, cuisinier).
Oui, un touriste pour un bateau. Bonjour le bilan carbone, mais ce n’est pas tous les jours. J’ai donc goûté mon plaisir à chaque instant. Le désir d’avoir du temps pour ma pomme, sans être embêté à gérer les interactions sociales, a été exhaussé. Je me suis demandé aussi si quelqu’un n’avait pas rajouté une somme au budget pour que je sois traité comme un prince, mais on dirait que non…
Il y a aussi une visite d’une grotte, bien illuminée, à l’intérieur d’un des rocs (c’est karstique). L’on avait prévu de visiter une seconde, plus historique, mais oubli du billet (pas grave du tout).
Un repas était servi à bord, bon, mais un chouillat trop en quantité. Le poisson a été respecté, c’est-à-dire bouffé – j’espère – dignement.
On a eu de la chance pour le temps : il a fini de pleuvoir au départ, et il a recommencé à pleuvoir au retour, au moment de retourner en salle de déjeuner. Comme à Tam Coc, les nuages étaient là, bien bas. Certains hauts rochers avaient leurs cimes dans les nuages. Cela donnait une ambiance romantique.
Paréidolie oblige, certains rocs ont des surnoms.
Que du bonheur.