Le programme de l’après-midi avec Cha ayant été reporté, je tente une balade un peu au sud de la ville.

Aller en taxi, j’en prends un vert sur la rue Lê Lợi au niveau de l’embarcadère. J’arrive à me faire comprendre en vietnamien, sur la destination, et à l’arrivée, sur le fait que « tôi sẽ đi bộ » (je vais marcher), sous-entendu, il n’a pas à rester m’attendre.

Pinède, donc royal. Chaque arbre a été planté par un noble, voire un roi. C’est bien quadrillé, mais chaque arbre a sa destinée, certains rabougris, d’autres tortueux, la plupart hauts et droits. Il est interdit d’allumer un feu, mais l’on voit des traces de feu de camp. Des urnes parsèment les lieux avec des restes de bâtonnets d’encens. Le site est agréable et plus ou moins solennel. Dommage pour les déchets abandonnés là, malgré la présence de poubelle à l’entrée. Bruits de circulation au loin. Le mur est de l’enceinte a été viré et le paravent est se trouve de l’autre côte de la route.
Devant, un autel. Au centre, une urne. Des trous sur le parvis central laisse à penser qu’il y avait un bâtiment en bois.
J’ai oublié de voir un petit temple au fond à droite, croyant que c’était des toilettes publiques.

Pigeons et colombes, qui crèchent dans des maisons particulières dans les arbres. Bruit bizarre qui m’alerte, et je vois à nouveau un serpent. Il essaye d’entrer dans un trou sous les pavés en terracotta. On dirait qu’il a trouvé un coin où les grenouilles se réfugient et il y prend son repas. L’une d’elle émet le bruit entendu, la tête bien visible.

Deuxième serpent… Jamais deux sans trois ?