Il est temps de dîner, je regarde autour de moi, mais les restaurants semblent déserts. La période d’affluence est terminée, ou alors les touristes mangent à leur hôtel. Long a plaisanté sur la « cantine » de mon hôtel. Pas concerné ; hormis les petits-déjeuners, je préfère généralement aller tester les spécialités culinaires ailleurs que dans les hôtels.

Je tente un café-restaurant sur l’ancien marché. Le serveur m’indique que le plat désiré n’est pas disponible. Mon second choix n’est aussi plus disponible ce soir. Pas de suggestion. Vu le manque d’entrain, on dirait qu’il veut finir sa soirée tôt et ne plus avoir de client.

Le bon restaurant sera trouvé dans un bâtiment en face de ces cafés, sur la rue « typique » entre deux boutiques de souvenirs. Peu de monde, deux vietnamiens mangent en regardant la télévision. La serveuse fait la gueule (c’est parfois une constante), je commande smoothie et plat qui arrivent rapidement. La table est bonne. Deux motards croisés plus tôt (l’un sur la route au moment de l’arrêt panorama sur la vallée de Yên Minh) viennent dîner ici aussi.

J’arrive à me faire comprendre par la serveuse, qui me suggère de revenir pour le petit déjeuner le lendemain, mais je réponds que c’est prévu à l’hôtel. Elle est bien inspiré, voire presciente (cf le lendemain matin). On se quitte avec sourire sur un « Tạm biệt ».