Mes penchants sidérodromophiles vont être exhaussés. La voiture arrive à côté du pont Long Biên et j’en vois une petite portion lorsqu’on passe en dessous. Long me propose un café sur les rails. Pas au programme, mais je suppose que c’est une façon de se dire au revoir. En fait, ce sera vraiment sur les rails, ou du moins, à quelques centimètres. Il existe une rue non dite et une série de cafés informels qui ont pignon sur voie ferrée. Plutôt dangereux si on ne connaît pas les horaires. Il faut être debout ou rentrer les chaises lorsque le train passe, à l’instar de ce pittoresque marché sur les rails en Thaïlande. Aussi, mon guide me fait découvrir le café-oeuf. Petite appréhension, je pensais que c’était salé, mais non. C’est sucré, et une tuerie gustative. Café Việt obligatoire.
Avec des nouilles sautés et boeuf. Des touristes francophones viennent s’installer derrière nous, mais je n’arrive pas à connaître leur origine, avec leur accent inconnu.