Balade en barque à Tam Coc

« Tam » pour 3 en sino-vietnamien, « Coc » pour grotte.

Flaubert emballé dans deux couches de sac albal étanches, les autres équipements électriques dans un sac de même type, l’iPhone non étanche à la main pour les photos… et avanti !

La dame qui menait la barque s’est désistée en cours de route navigation, ayant une affaire domestique à traiter en urgence. Petit arrêt donc avant un pont-débarcadère pour que son fils la remplace au pied levé.

Parlant de pied, c’est effectivement avec que les rames sont actionnées. C’est mal vu pour les femmes, car la position peut être plutôt gynécologique si la rameuse se repose sur le dos.

Malgré la pluie, le décor est grandiose. Balade paisible avec le son de l’eau et des oiseaux. Le chemin aquatique passe sous trois grottes naturelles, d’où le nom. La première est la plus grande et plus impressionnante. Le riz est cultivé de part et d’autre du canal, puis viennent directement les rochers couverts d’arbres (et de nuages à cette occasion).

Passé la troisième grotte, l’on fait demi-tour. Là attendent en embuscade des vendeuses très entreprenantes, dans le même type de barque, et nous abordent, barque contre barque, prêtes à vendre boissons et snacks. D’où l’explication a posteriori d’un panneau « ne rien jeter, préserver les lieux » en anglais. N’ayant besoin de rien, et d’un commun accord (« for him » dit la vendeuse), j’achète cher un coca et cacahouètes à l’attention du rameur. Le trajet est quand même fatiguant.
Attention, prévoir un pourboire à l’arrivée. Je lâche un gros billet, ce sera toujours mieux utilisé que dans les babioles made-in-china.

Mes vêtements sont ruinés par la boue attrapée je ne sais où. De même le poncho jaune acheté pour contrer la pluie a déteint jaune sur mon jeans (donc penser à accorder la couleur de la protection en fonction des vêtements).
Du coup, vu qu’il n’y a pas de service de blanchisserie à l’hôtel et que, sur conseil de la guide, le ventilateur et climatisation peuvent être utilisés à bon escient, je passe l’après-midi à laver/sécher certains de mes habits.

« c’est parti mon kiki ! »
En avant toute !
Et avec les pieds.

Finalement, la petite vieille débarque pour un affaire domestique, c’est son fils qui la remplace.

Suis seul dans une barque identique.
Pagode en haut. Accessible après une randonnée de plusieurs heures.
Ça change du bruit des klaxons.
Première grotte.
Pas rassurant.

Seconde grotte en vue.

J’ai touché, ça porte chance ?

Troisième grotte.
Au retour.
Vêtements ruinés par la pluie, boue, et poncho qui déteint. Le ventilateur est plus efficace que le climatiseur.