Après le déjeuner rue Võ Thị Sáu avec Cha et Thu, nous allons à leur hôtel chercher/louer des vélos. Balade dans les rues de la ville de Huế, avec une petite appréhension. Il faut gérer les nombreuses voitures, scooters et camionnettes. Les lunettes glacier ne vont pas, car elles me coupent la vue sur les côtés, il faut constamment regarder à gauche mais aussi à droite. Contrairement à la règle européenne, on dépasse souvent sur la droite.
On arrive sur une grande avenue, avec logements à un étage en construction, une grande pépinière que l’on retrouvera au retour. La circulation se raréfie, on entre dans la campagne. La route devient piste à peine goudronnée. Le riz est à peine semé, quelques paysans aspergent de pesticides ou engrais. Des ouvriers consolident les contre-bas de la route, qui est surélevée et sert aussi de digue pour gérer l’afflux d’eau lors des inondations. On peut trouver des pièges à poisson lorsque les voies d’eau entre parcelles deviennent suffisamment larges.
Arrivée au village. Photos et visite. Un petit autel se trouve sur le pont. Une animation se déroule à côté, des habitants sont rassemblés, un sponsor offre ses productions au coca et au cola.
Cha sort son iPad (merci le wifi mobile), et des gamins très curieux viennent autour de lui. Pour s’en débarrasser, il leur conseille de jouer au foot, ce qu’ils font allègrement. Tous pieds nus. Ce ne serait pas du tout pratique en tongues.
Un musée de l’agriculture locale se trouve dans un bâtiment à côté. Géré par une vieille dame, qui fait des démos sur les instruments, et quelques aides. Le pont, musée et temples à regarder permettent d’attirer les touristes et apportent des devises bienvenues à ce village.
Avant de sortir du village et rentrer, nous passons devant quelques temples de familles locales pour finir avec le temple du village. Ils offrent plus à leurs défunts qu’à eux-mêmes, et il faut avoir un temple plus beau par rapport à la famille voisine. Un de ces temples est dédié à la dame qui a offert le pont à ce village il y a quelques siècles.
Retour en vélo, le ciel se couvre. La circulation en ville est encore plus dense, mais je commence à être à l’aise.