On ne dirait pas une ville touristique, mais un arrêt-hôtel pour les sites aux alentours. Rien de remarquable intra-muros.
Ciel lourd et peu chaleureux. L’ambiance semble triste. Quoique les gamins me disent « hello » sans la moindre crainte.
Je visite le marché, réplique de ceux déjà visités. Et zigue-zague en passant les ponts qui enjambent le canal près du marché.
Ayant un peu faim, je fais confiance pour une fois à l’application Trip-Advisor de mon iPhone, qui m’amènera vers l’ancienne gare, transformée en hôtel. La ligne « tgv » vietnamien (nord-sud), que j’ai pris quelques jours plus tôt, passe à ce niveau. D’autres hôtels, et un certain nombre de touristes. Le restaurant en question est bien coté, seul coté d’ailleurs. Je suspecte le fils de la patronne de s’être débrouillé pour indexer correctement l’établissement. Du coup, tout le monde va là, et les restaurants à côté sont dépeuplés.
Nourriture bonne et copieuse, cela dit.
Je décide de retourner sur mes pas, vers le parc. Monument aux soldats morts, plan d’eau avec pédalos en forme de cygne… Avec une bonne surprise au bout : un rocher comme ceux vus du côté de Hoa Lư s’y trouve, isolé, au bord de la rivière locale. Un escalier permet d’y grimper. Diverses choses s’y trouvent, dont un petit kiosque en forme de temple. Quelques autels avec encens brûlé. Une inscription en caractères chinois. Et un poste-bunker de surveillance, surmonté de l’emblème faucille et marteau. La vue sur la rivière aurait été agréable si le temps n’était pas pourri.