On dépose ma valise à l’hôtel, le guide me fait ensuite monter en tant que passager sur sa honda pour une petite course. Il s’agit de lui trouver un parking. Pas tranquille sur un deux-roues, mais c’est temporaire.
Petite balade pédestre autour du lac Hoàn Kiếm, ou Lac de l’Epée (Restituée), qui fait penser à Excalibur, avec une tortue au lieu d’une dame.
Des gens font leur gymnastique et footing. On se lève très tôt ici, mais rien n’est encore ouvert. On bifurque vers l’Opéra et le vieux quartier français (avec boutiques de luxe), puis remontée vers nord pour voir le marché Đồng Xuân – en cours d’ouverture – pour repérages d’achats et restauration.
L’heure venue, l’on visite une des deux îles du lac, qui abrite le temple Ngọc Sơn. Pont en bois, très beau style, vue magnifique sur le lac… Et une tortue admirée des vietnamiens, naturalisée. Quelques tortues vivent dans ce lac. Symbole de longévité.
Ensuite, visite du mausolée HCM, extérieur uniquement car fermé le lundi. Une queue immense de touristes chinois s’est formée à l’entrée du complexe de l’ancien palais présidentiel. Le guide comprend que je n’aurais pas la force d’attendre debout (la foule et la fatigue m’ont rendu malade lors du passage en douane) et on bypasse tout le monde. Heureusement, personne ne proteste.
L’ancien palais est de style français, peu remarquable. Quelques voitures offertes, dont une Peugeot 404. Le parc est joli. C’est surtout la maison sur pilotis qui retient mon attention : un vrai bijou.
Finalement, que ce soit impérial, communiste ou nationaliste, quelque soit les orientations politiques, tout ce petit monde de dirigeants aime une retraite à faire de la poésie, à philosopher, à pêcher son poisson dans un jardin tranquille et travaillé.
J’ai un peu de mal à comprendre l’engouement de cette foule pour visiter en masse cet endroit. Je suppose que d’une certaine façon, le site est devenu sacré, un temple est là.
L’on passe rapidement la pagode au pied unique. Le Lotus est là bien visible, mais la fatigue gâche un peu la fête.
Heureusement qu’un thé vert chaud, pris sur une petite chaise dans un café de rue, avec le guide, requinque un peu.
Le meilleur est pour la fin : Temple de la Littérature, où tout est encore plus codifié et ancien qu’à Huế. Un régal pour les yeux. Quoiqu’il faille m’éloigner de certains autels, l’encens brûlé pourrait rendre malade assez vite.
Retour à l’hôtel pour un vrai check-in, et installation dans la chambre. Douche et écriture du blog (désolé pour les fautes d’orthographe, je relirai tout au retour en France).