Retour à l’hôtel Romance, où ma valise était bien gardée. 15h30 et toujours de chauffeur prévu. 15 minutes de retard déjà, je n’attends plus et demande un taxi à la réception, pour m’amener à la gare.
Arrivé à temps et au lieu qui va bien. La signalisation est difficile, mais comme il n’y a pas pléthore de trains, et qu’une seule ligne. Le train SE04 arrive avec juste quelques minutes de retard.
Petit problème pour trouver ma voiture : il y a 7C, 7B, 7A, et le 7 normal, donc un peu de chemin à faire par rapport à la signalisation pour retrouver la bonne voiture et monter.
L’intérieur est relativement moderne, mais spartiate. Des français sont dans le train, plus à l’avant. C’est étroitesse et promiscuité. La seule chose à faire est de dormir. Le voyage sera en fait plus reposant que dans l’avion. Le train s’arrête environ toutes les heures pour descente et montée de nouveaux passagers. Je côtoie de près des locaux, qui ont leurs us et coutumes. Chaque voiture a une personne de bord, en charge du contrôle des billets et du bon fonctionnement. Elle prévient les passagers que leur proche descente. Un service de restauration officie. Deux toilettes à chaque bout de la voiture (mais il faut passer la porte de la voiture), dont l’une est à la mode turque et l’autre en position européenne. Heureusement pour ma pomme, je n’ai eu qu’à faire des vidanges, et rien côté fin de digestion (pas de papier toilette, il faut prévoir son rouleau).
Nuit assez amusante, la couche est dure, mais j’adore ça. Deux russes sont venus remplacer les personnes au dessus de mon « lit ». On compte 6 lits par cabine, je suis en bas, et il faut grimper pour celles tout en haut, qui sont à 50 centimètres du plafond. Et une seule prise électrique pour recharger les appareils électroniques. Merci la batterie additionnelle de mon TP-Link.
Le voyage se termine presque à l’heure, le guide m’attendait. Un gros 4×4 m’attendait pour déposer la valise à l’hôtel. Contraste entre le confort ascétique du train.