J’ai continué un peu à l’est après la seconde maison, en descendant une rue Ðiện Biên Phủ très bouchonnée.
Une petite rue perpendiculaire laisse entrevoir quelques merveilles de câblage électrique (ou téléphonique ?). A ce niveau, ce sont des oeuvres d’art.
Les pas supplémentaires m’ont conduit vers le parc Lê Văn Tám (ça commençait à chauffer dans les tongs). Beaucoup y faisait du sport. Puis j’ai pris la direction du sud : le nombre de gens en uniforme qui poireautent dans la rue, avec leur café ou autre boisson, seul ou ensemble… La marche m’a fait traverser des « beaux » quartiers, avec buildings pour business de riches. J’avais remarqué d’ailleurs, vers le lycée Lê Quí Dôn, une université pour former à l’économie… qui n’avait pas la gueule d’une école communiste.
Une noix de coco fraîche m’a tenté c’est beaucoup mieux que les mêmes boissons vendues en plastique en France.
En face de l’hôtel, des étudiants s’exercent à l’anglais et demandent aux passants de tenir conversation. Je ne comprenais pas pourquoi le vietnamien n’était pas causé. C’est au moment de m’aborder pour causer que j’ai compris, et décliné l’offre (il m’est impossible de tenir le bout de gras quand la fatigue est présente et que le but n’est pas dans le message lui-même).
Du coup, j’ai marché un peu plus, au sud-ouest, vers un marché plutôt populaire et sale (en fin de journée, ça aide pas). Et trouvé un dédale de ruelles vraiment typiques : les espaces pour circuler font au mieux 3 mètres, parfois 1,5 mètre. Certaines rues ont plein d’hôtels à bas coût, dans des espaces très exigus. On peut subrepticement voir l’intérieur des maisons de gens plus populaires.
Retour à l’hôtel pour le blog et une douche. Il faudra ressortir pour manger.