Sur les conseils de Papa, les « các chè ngon quá » se trouvent à l’une des portes de la citadelle. Je traverse donc le pont Tràng Tiền pour aller du côté de l’entrée Thượng Tứ (sud-est). Des cuisinières de rue vendent des Chè devant ce qui est une sorte de cinéma ou théatre. J’en teste un en « take away », légèrement tiède, avec en majorité un composé de banane, elle rajoute lait de coco, graines et une chose croustillante au final. Une tuerie pour 15K₫.
Je décide alors de passer la porte, malgré le trafic intense. Pas de pitié pour les piétons. On dirait que le marcheur est au bas de l’échelle sociale. Et plus le véhicule est gros, plus le passager est riche.
Quelques vues à l’intérieur : assemblage de jardins, village, rues commerçantes le long des axes les plus fréquentés. Pas d’immeuble à deux étages. Aucun bâtiment en hauteur. La notion de trottoir à piéton est inconnue ici. Ce qui sert de bord de route est monopolisé par les cantines de rue, les extensions de magasins, et surtout le parking des hondas.
Marche jusqu’à la rue Tịnh Tâm pour repérer la maison d’une cousine de mon père. Puis retour par une autre rue directement à côté de la muraille est.
Sortie par la porte Thượng Tứ, je me balade ensuite vers l’autre porte pour une photo, mais n’y entre pas, ce sera pour demain.
Au passage, je reprend du Chè au même endroit. La cuisinière me fait une farandole d’ingrédients. Nouvelle tuerie que je déguste avec beaucoup de plaisir en retraversant le pont Tràng Tiền.
Restauration dans une rue à touristes, puis retour à l’hôtel pour dormir d’un sommeil profond. Le journée a été rude, le soleil est fort ici, quand les nuages daignent se retirer.