Mèo Vạc est un site touristique, mais on ne s’y arrêtera pas. La route sera en mauvais état sur certaines portions. L’on descendra en altitude, la végétation devenant plus tropicale. Différents barrages en fonction ou en constuction sur le chemin. Les lignes électriques et pylones parsèment les montagnes.

Peu de choses à dire, si ce n’est pas les pitons calcaires du carbonifère ne seront jamais perdus de vue. A l’horizon et bien en hauteur. La roche rouge sous-jacente apparaît ça et là, pour peu que certains pans de montagnes soient creusés. Toujours un paysage vertical. Les rares plaines sont squattées par les rizières. Quelques terrasses. Maïs et Manioc sont cultivés sur les zones inclinées.

En ce qui concerne la population : pauvre, paysane, non Kinh. Les femmes portent des lourdes charges et portent des habits colorées. Souvent Hmong, vu la jupe typique, mais beaucoup s’habillent « casual » et avec des vêtements importés de Chine. Donc difficile à reconnaître. La constante était le port du foulard sur la tête ou un élément de tissu pour cacher les cheveux des femmes. Pour les costumes traditionnels, il faudra repasser un jour de fête par exemple. Beaucoup d’enfants aussi, les Hmong sont réputés pour être prolifiques. Des scooters sont garés sur le bas-côté parce que le propriétaire est dans le champ. On voit de temps en temps les femmes travailler les champs.