Arrivée à Vũ Linh

La route devient de plus en plus étroite au fur et à mesure. Les collines sont plus nombreuses et toujours boisées. Les cultures se font en bas, la moindre parcelle est exploitée pour l’agriculture : riz, légumes, bananes, eucalyptus… Les collines sont creusées pour obtenir de la roche pour les constructions, laissant apparaître un rouge ferreux qui va se retrouver sur les chemins non bétonnés. Les écorces d’arbres sont mises à sécher en vue de faire du contreplaqué. Des rondins de bois sont aussi posés devant des maisons-usines.

Au final, la route deviendra chemin de terre trempé par l’eau, avec une seule bande de béton pour le passage d’un scooter. La voiture s’arrête et l’on vient nous chercher en honda, un par un, la valise étant elle-même un passager. Pas de casque, pas de ceinture, le chemin passe de colline en colline, et le véhicule est rapide. Petite frayeur, mais la conducteur est en confiance.

Tout le monde arrivera un par un sans dommage. Après une attente très caoutchouc, une chambre m’est donnée. Ce n’est pas celle en terre battue, mais une de meilleure qualité avec vue sur le lac. Une tempête a passé il y a quelques jours et a fait des dégâts. La haute saison est passée, je suis le seul vrai client, en plus de mon guide et chauffeur. Trois français bénévoles sont là pour réparer, bâtir et s’occuper du jardin. C’est un écolodge plus authentique que celui de Mai Chau d’il y a deux ans. Le personnel est de l’ethnie Dao.

Rangées de théiers sur la petite bute

Le chemin n’est plus praticable par le 4*4, on va devoir être déplacés en scooter sur un chemin boueux, accidenté, sans casque et à toute vitesse.

Entrée principale de l’hôtel
Depuis le lounge
Depuis le lounge
Chambre

Vue sur le lac